Beaucoup d’entreprises utilisent System Center Configuration Manager Current Branch pour mettre à niveau les machines Windows 10 vers une version (Build) plus récente du système. On retrouve différentes possibilités de mises à niveau :
- Utiliser une séquence de tâches qui comprend l’orchestration de prérequis (mise à jour de l’antivirus, etc.) puis chargement de l’image ISO afin de mettre à jour le système d’exploitation.
- Utiliser la fonctionnalité Windows 10 Servicing qui implique l’usage des mises à jour pour déployer ces nouvelles versions. Cette méthode a un inconvénient : Elle ne permet pas l’orchestration d’actions de pré-installation (mise à jour de l’antivirus, mise à jour de certaines applications etc.). En outre, actuellement elle ne permet pas de prendre en compte les packs de langues, les fonctionnalités à la demande (On-Demand Features) mais ces limitations vont être levée avec l’arrivée des mises à jour Unified Updates Platform (UUP). Cette méthode reste la plus adéquate pour l’utilisateur car la majorité du travail peut se faire en tâche de fond et l’indisponibilité de la machine est alors fortement réduite.
Comment optimiser la mise à niveau d’une version de Windows 10 via la fonctionnalité Windows 10 Servicing ?
Outre les problèmes de compatibilité (antivirus, chiffrement, applications, et drivers, etc.), un des principaux problèmes est lié au temps d’exécution de ces mises à niveau qui peuvent dépasser le temps maximal défini par défaut (60 minutes sur les précédentes versions : 1709, 1803, 1809). Le timeout n’est appliqué que lors de la phase s’exécutant sur le système d’exploitation d’origine.
Ceci est devenu problématique car à partir de Windows 10 1709, l’installeur Windows est configuré pour s’exécuter avec une priorité faible afin de ne pas impacter la productivité de l’utilisateur (Ceci n’est pas valable pour mise à niveau avec une séquence de tâches). En outre, Microsoft a transféré l’exécution de nombreuses opérations dans le système d’exploitation d’origine et non plus dans la phase Windows RE ou de premier démarrage.
Afin d’assurer un meilleur taux de succès, vous pouvez :
Possibilité N°1 : Manuellement augmenter la durée maximale d’exécution timeout à une valeur plus adéquate à votre parc (en fonction des performances matérielles par exemple). Vous pourriez ainsi passer ce seuil de 60 minutes à 180 minutes.
Pour ce faire, ouvrez la console d’administration et naviguez dans Software Library – Windows 10 Servicing – All Windows 10 Updates.
Identifiez la mise à niveau que vous devez/avez déployé :
Ouvrez les propriétés et l’onglet Maximum Run Time. Passez la valeur de 60 minutes à 120 par exemple. Adaptez la valeur selon vos besoins et votre expérience.
Appliquez la valeur et réajuster au fil de vos tests.
Possibilité N°2 : ajuster la priorité depuis ConfigMgr Technical Preview 1901 ou 1902 d’exécution de faible (Low) à Normal en ouvrant la console d’administration et naviguant dans Software Library – Windows 10 Servicing – All Windows 10 Updates.